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Fabienne et Michel

Cave du Crêtacombe, son Cornalin figurait parmi les ambassadeurs des vins valaisans lors de la Fête des Vignerons 2019.

Et si ce que la Cave du Crêtacombe considère comme un honneur n’était en somme que la juste récompense de son audace ?

Abritée par une bâtisse du 19ème siècle, cette cave nommée d’après deux lieux-dits se mérite, nichée dans une ruelle adjacente à la montée de la Plane Ville.

Mais que de hardiesse et de cœur entre ces murs !

Ni Fabienne Constantin-Comby, qui a succédé à son père François-Emmanuel, ni son mari Michel ne se destinaient au travail de la vigne.

Tous deux ont pris le risque de changer d’orientation professionnelle pour vinifier à quatre mains.

Audace encore lorsque le couple adopte pour certains cépages la vinification en amphore, alors peu répandue en Valais.

Dans ces œufs de béton géants, le vin et, en mouvement, les lies soulevées en permanence, dans une ronde ininterrompue de fraîcheur et de finesse. 

Biographie

Michel plâtrier-peintre de métier, se lance dans une reconversion avec succès d’apprenti caviste.

 

Deux passions balisent son chemin : la vigne et les feux d’artifice.

Michel est un vigneron valaisan qui rêve parfois de franchir les montagnes. Et il est aussi un artificier qui aime tant avoir tout le ciel pour lui, pas longtemps mais si intensément.

La vigne lui a appris l’humilité, l’attente, les soubresauts de la nature… On dit de lui qu’il est un extracteur de terroirs ; il tente de puiser au plus profond de la terre le meilleur pour magnifier ses vins comme il essaie d’illuminer le ciel en ancrant solidement les mortiers, en tressant les épissures et en esquissant les formes crachées de ses bombes.

 

La vigne demande beaucoup de soins, de temps, d’amour. Il en va de même des feux d’artifice, qui exigent méticulosité, ténacité, inventivité…

 

Fabienne enfant trouvait le travail de la vigne fastidieux et avait du mal à comprendre ses grands-parents qui aimait tant le vignoble. En revanche, elle a toujours aimé le contact avec les gens, habituée qu’elle est à côtoyer beaucoup de monde depuis son plus jeune âge dans l’entreprise familiale. 

 

À 21 ans pour aider son papa, elle change d’orientation professionnelle et suit des cours à l’Ecole d’agriculture de Châteauneuf. Là c’est le déclic. Augustin Schmidt enseignant qui raconte si bien la Vie de la vigne et qui sait donner du goût à toute chose, passionne Fabienne et lui fait aimer la vigne.

Elle complète également sa formation en œnologie à Changins.

 

 

Et quel résultat !

 

Après une année de labeurs et de doutes, la vigne célèbre le travail bien fait ; elle nous gratifie sans cesse de la satisfaction de clients heureux, et de récompenses même. Deux titres de Champion suisse au Grand Prix du Vin Suisse, le Vinissimo avec le Johannisberg Amphore en 2012 et le Gamay en 2015. Pas une consécration, non, mais un immense bonheur, pour Michel et Fabienne.

 

Leurs coups de cœur : Johannisberg en Amphore et Cornalin.

 

Le Cornalin arrive des profondeurs, son histoire sent la pierre et le péril. On le dit capricieux et rustique, il est exigeant et délicat. C’est un peu la façon d’être de nos deux vignerons,

 

Et c’est en dégustant chez un collègue du Chablais vaudois que Fabienne et Michel tombent sous le charme des vins blancs élevé en Amphore. Ils ont tout de suite pris le parti de vinifier le Johannisberg en Amphore, cépage emblématique de Chamoson et la première cuvée sort en 2008, c’est un succès.

 

La vigne, le vin et les feux d’artifice nous nourrissent de leurs couleurs et de leurs parfums. Ils susurrent, quelquefois bruyamment, l’évasion et invitent notre imaginaire à aller loin, très loin, jusqu’à l’ivresse parfois, les nuits sans lune.

 

 

Alors, n’hésitez plus !

Contactez-les !

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